L'adénomectomie par voie abdominale ne sera pas choisie par l'urologue en fonction de la gravité de l'adénome, mais en fonction de sa taille.
C'est le seul critère de choix pour cette opération. Il s'agit d'une intervention "classique" : on ouvre le ventre sur quelques centimètres, au dessus du pubis, pour aller retirer dans sa totalité l'adénome.
Le chirurgien va retirer « la boule » de l'adénome, un peu comme on retire un oeuf de son coquetier. Il prend « l'oeuf » et laisse le coquetier ! La partie enlevée est ensuite envoyée au laboratoire pour être analysée.
Avantage de l'intervention : l'adénome est retiré dans sa totalité, en un bloc. Les risques de récidive sont donc très faibles.
Inconvénient : l'intervention nécessite une hospitalisation de huit à dix jours et le patient garde une cicatrice.
Les suites
Pendant l'opération, une sonde vésicale est posée, ainsi que des drains. Dès que les urines sont claires, trois à quatre jours après l'intervention, la sonde et les drains sont progressivement retirés. Des saignements sont fréquents quelques jours encore après l'ablation de l'adénome. Le patient opéré peut également ressentir des brûlures en urinant, avoir des besoins pressants d'uriner et avoir quelques fuites d'urine. La cicatrisation complète se fait au bout de trois mois environ.
Les complications possibles
Les complications les plus fréquentes sont les saignements modérés, une éventuelle infection urinaire ou une infection des organes génitaux.
Occasionnellement, un hématome ou une infection peuvent se développer au niveau de la cicatrice. Très exceptionnellement, on peut voir des écoulements d'urine par la cicatrice ou une infection de l'os du pubis.
Les risques d'incontinence urinaire
Deux grandes questions se posent aux patients qui doivent être opérés d'une hypertrophie bénigne de la prostate : la sexualité et l' incontinence.
La sexualité n'est pas altérée. Le désir reste intact, ainsi que la qualité des érections. Seule modification : le patient opéré devient infécond, dans la mesure où ses éjaculations deviennent rétrogrades, c'est à dire partent dans la vessie.
Pour ce qui concerne une éventuelle incontinence après l'intervention (quel que soit le mode opératoire choisi), il existe, en effet, un risque d'incontinence. Il n'existe pas d'intervention sur la prostate, sans ce risque. Mais il s'agit d'un risque très faible.
Toute gravité d'incontinence urinaire cumulée (de l'incontinence sévère à la perte exceptionnelle à l'effort d'urines) on estime à 0,1 à 0,3 % les risques d'incontinence. C'est très peu.
Seul problème : on ne peut jamais savoir avant l'opération si on est prédisposé ou non à une incontinence urinaire. On ne le sait que trois à quatre mois après l'opération. Mais pour être rassuré, il faut savoir que le risque est très faible et qu'il ne s'agit qu'exceptionnellement d'une incontinence totale. Et pour être encore rassuré, ces incontinences peuvent maintenant être opérées.
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