Témoignage de Fabienne, 36 ans, maman d'Aude, 16 mois. Elle est tombée enceinte par insémination artificielle avec sperme du conjoint (IAC).
Comment êtes-vous arrivée à pratiquer cette insémination artificielle ?
Il s’est écoulé quatre années entre le moment où nous avons eu envie de faire un bébé et celui où j’ai appris ma grossesse. Pour schématiser, je diviserais cette période en 4 phases :
1°) Un an d’essai naturel sans se poser de questions.
2°) Un an d’essai où les sentiments (et les conseils bien intentionnés) oscillent entre « faut être patient » et « faut consulter ». Cette année-là s’est terminée par une visite chez le gynéco. Tout de suite, nous sommes allés voir un expert de l’infertilité.
3°) Un an d’examens, et au bout du compte, le diagnostic : oilgoasthénotératospermie (OATS) pour mon mari...
4°) L’année de traitement. Contrairement à de nombreux couples, nous n’avons pas traversé de crise durant cette période. Mon traitement étant minimal, il était peu contraignant (une piqûre-stylo chaque soir, vite faite et indolore), des cachets. Les échographies systématiques, tôt le matin, avant de partir au travail me pesaient davantage. La façon dont mon ventre gonflait et se chargeait de graisse sous l’effet des hormones, m’ennuyait aussi. Mais je n’ai jamais considéré cela comme des soucis majeurs.
Qu'est-ce qui vous a semblé le plus difficile ?
L’année qui m’a semblée la plus longue et frustrante, est celle des examens. Ils sont souvent intrusifs et douloureux. Les résultats que l’on ne sait pas déchiffrer, les recherches sur Internet sur ce qu’on croit en avoir compris, tout en sachant que les sources qu’on consulte ne sont pas obligatoirement fiables, les rendez-vous longs à obtenir chez le gynéco...
Comment avez-vous vécu cette période ?
Un des écueils que nous avons évité est la « chrono-gestion des câlins. ». Nous n’avons jamais forcé l’envie, quitte à louper le coche sur le cycle (ce qui est sans doute arrivé). De la même façon, j’ai gardé le même rapport avec mes règles que quand nous étions en essais sans traitement : « elles arrivent, ah ben, zut » et basta.
Je n’ai pas été malade d’envie quand j’apprenais la grossesse d’une de mes amies (ce n’est pas son enfant que je voulais avoir, c’est le mien), je n’ai pas eu de grosse période de découragement (ou une seule fois, en allant visiter le domaine de Thoiry, envahi de poussettes).
Bref, nous avons « profité » de cette période sans enfants pour profiter des loisirs qui nous seraient limités quand nous en aurions un.
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