Le bizutage, on le sait, est interdit depuis la loi Ségolène Royal votée en 1998. Pourtant, il subsiste encore dans certaines "soirées d'intégration" et dans des "wei", week-ends d'intégration, même quand les organisateurs vous jurent le contraire. Je viens de contacter la ministre Valérie Pécresse (voir mon site www.sos-bizutage.com), qui avait courageusement déclaré l'an dernier qu'elle avait elle-même subi un bizutage très dur en classe de prépa. On va voir ce qu'elle va faire.
En attendant: 1) un "wei" dont on ne vous dit pas le lieu exact à l'avance cache presque toujours un bizutage. 2) les filles sont la cible préférée des bizuteurs, et même de certaines bizuteuses. Je le répète sur tous les tons, le bizutage est devenu la forme trop souvent tolérée du harcèlement sexuel 3) l'humiliation subie pendant le bizutage est sans fin, les vidéos circulent entre copains et sur Internet. 4) ON PEUT TOUJOURS REFUSER de participer à ces "wei", contrairement à une légende soigneusement entretenue par les bizuteurs. NOUS CONTACTER A LA MOINDRE ALERTE. par exemple quand votre fille, ou votre fils, reçoit un programme de la rentrée qui prévoit des activités d'"intégration".
Jean-Claude Delarue
SOS Bizutage
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